PRODUCTION DOCUMENTAIRE

Nous aimons glaner des histoires, des images et des sons.
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À PROPOS

Les glaneuses est le duo de documentaristes formé de Karine van Ameringen et Iphigénie Marcoux-Fortier. Depuis 2003, les deux femmes usent leurs souliers côte à côte sur les chemins sinueux d’ici et d’ailleurs, rencontrant sur leur passage des gens touchant d’humanité. Elles coréalisent et coproduisent plusieurs courts et moyens métrages - « Quand reviens-tu? » (2005), Chère Rosalía (2008), Je serai là (2010), Les indiens, l’aigle et le dindon (2014) – ainsi que deux longs métrages, Le pas de la porte (2013) et Novembre (en cours de production). Leurs films, récits poétiques à visages humains, abordent des thèmes aussi variés que le tourisme ethnique, l’exotisme, l’indianité, l’identité, la rencontre interculturelle, l’exil, l’absence et la mort. Dans une logique rythmique qui défie le temps présent, en quête de dignité, elles tentent de faire résonner la parole des uns et le silence des autres.
Depuis 2011, Les glaneuses développent le projet BRIB, lequel naît du désir de créer localement et de raconter la ville grâce aux histoires des gens qui l’habitent. En collaboration avec Patricia Bergeron (production Leitmotiv), Ghassan Fayad (Kngfu) et de multiples autres collaborateurs.trices - et à la faveur de l’appui du FMC au volet expérimental en développement -, elles créent une application qui permet de glaner des histoires de quartier dans la ville de Montréal. Cette exploration de nouvelles formes de narrativité documentaire qui se déploient à travers les prismes de la mobilité et de l’interactivité n’en est qu’à ses débuts.

Filmographie

  • BRIB, (en développement)
  • Novembre (en production)
  • Épilogue, 2015, 9:50
  • Les indiens, l'aigle et le dindon, 2014, 48:00
  • Le pas de la porte, 2013, 75:00
  • List Je serai là, 2010, 52:00
  • Chère Rosalía, 2008, 8:06
  • « Quand reviens-tu ? », 2005, 40:47
  • Coq’n’roll, 2003, 1:27

LES COLLABORATRICES

IPHIGÉNIE MARCOUX-FORTIER

IPHIGÉNIE MARCOUX-FORTIER

Depuis le début du millénaire, Iphigénie cofonde la maison de production Les glaneuses (lesglaneuses.org) et, avec sa consœur Karine van Ameringen, concocte des documentaires. Tantôt courts (Chère Rosalía — 2008, Épilogue — 2015), tantôt moyens (« Quand reviens-tu ? » — 2005, Je serai là — 2010, Les indiens, l’aigle et le dindon — 2014), tantôt longs (Le pas de la porte — 2013), leurs films sont toujours ancrés dans le territoire, soulevant des questions identitaires, mettant de l’avant rencontres interculturelles, philosophies de vie (ou de mort) et, comme un mantra silencieux, l’écoute des détails. Au fil des années, Iphigénie collabore aussi à des oeuvres d’autres réalisateur(trice)s en portant différents chapeaux, parmi lesquels ceux de recherchiste, preneure de son et camérawoman (La fin de l’immigration de Marie Boti et Malcolm Guy, Mirages d’un Eldorado de Martin Frigon, Chants de la détermiNATION de Paul M. Rickard et Michelle Smith, Tenez votre parole de Martha Stiegman, En attendant le printemps de Marie-Geneviève Chabot, Hands On chapeauté par Élizabeth Miller, Eeyu Cheschaaydamowin chapeauté par José Gérin-Lajoie, Velvet Revolution de Nupur Basu, La langue est donc une histoire d’amour d’Andrés Livov). Au cours des dix ans d’expérience en tant que cinéaste-mentore avec le Wapikoni mobile, l’École de cinéma et communication mapuce del Aylla Rewe Budi et le projet de recherche-création Power of the lens, Iphigénie accompagne la création de plus d’une quarantaine de courts métrages en contexte autochtone (parmi lesquels Ince ka mogetun — 2018, Haŋŋá boade gáddáj — 2017, Lafken ñi az — 2016). À la lumière de ces expériences, Iphigénie conçoit le cinéma documentaire comme un processus politique et poétique, un outil-phare, outil-pont. Ses intérêts l’amènent parfois vers d’autres formes narratives, où l’interactivité se déploie lors de marches en territoire urbain (développement de BRIB) ou dans une installation audio-littéraire destinée aux jeunes publics (Cabanes — 2017). Elle se penche présentement sur la cocréation documentaire avec des femmes de diverses cultures en territoire rural, dans son Lanaudière natal et, dans un même élan, travaille sur deux nouvelles oeuvres (Novembre — en production, Ma grand-mère était une princesse indienne — en développement).

KARINE VAN AMERINGEN

KARINE VAN AMERINGEN

Suite à une formation en arts médiatiques et à des études en communication, Karine van Ameringen plonge dans l’univers du cinéma documentaire afin d’y exercer le métier de cinéaste. En 2003, elle cofonde la maison de production documentaire Les glaneuses qui lui donnera la possibilité de porter aussi le chapeau de productrice. Depuis, elle signe la réalisation, l’image et le montage de plusieurs courts et longs métrages documentaires. En parallèle et pendant plusieurs années, Karine s’engage comme cinéaste-formatrice auprès des membres de différentes communautés autochtones du Québec à travers le projet Wapikoni Mobile. Continuellement en quête de renouvellement, elle collabore aussi avec d’autres cinéastes. Le film En attendant le printemps de Marie-Geneviève Chabot pour lequel elle assure la direction de la photographie remporte le prix du meilleur documentaire aux Jutra 2013. Récemment, son sinueux parcours de créatrice la mène à explorer d’autres formules narratives. Avec une équipe multidisciplinaire, elle crée le projet BRIB, expérience documentaire transmédia qui conjugue interactivité, territoire, patrimoine immatériel et cinéma. Qu’il soit participatif ou linéaire, son travail est imprégné des communautés d’ici et d’ailleurs et explore les thèmes de la rencontre, de l’intime, de l’exil et de la transformation culturelle.

DÉMARCHE ARTISTIQUE

Au fil des ans, nous avons développé une méthode de travail et un langage artistique communs. Nous privilégions une démarche de l’intérieur. Notre approche est sensible, empathique et notre cinéma est intimiste. Nous choisissons souvent de questionner la société à travers l’expérience d’individus qui nous marquent. Les personnages de nos films sont au premier plan; c’est eux qui dessinent le récit. Lors des tournages, nous fonctionnons la plupart du temps en équipe réduite de deux personnes. Nous filmons et faisons la prise de son nous-mêmes, ce qui nous permet de développer plus aisément une relation de confiance avec les participants, laquelle transparaît à l’image. De film en film, nous tentons de nous rapprocher davantage de l’essence des gens que nous filmons et de traduire le plus possible en images un brin de leur authenticité.
Certains thèmes sont récurrents dans notre démarche. Nous aimons explorer l’univers de l’imaginaire, celui des transformations culturelles et ceux de l’absence et de l’attente. Alors que les sujets que nous abordons évoluent, reste toujours cette envie de transmettre à travers des rencontres un peu de l’époque dans laquelle nous nous inscrivons.

LES CRÉATIONS