PRODUCTION DOCUMENTAIRE
À PROPOS
Filmographie
- BRIB, (en développement)
- Novembre (en production)
- Épilogue, 2015, 9:50
- Les indiens, l'aigle et le dindon, 2014, 48:00
- Le pas de la porte, 2013, 75:00
- List Je serai là, 2010, 52:00
- Chère Rosalía, 2008, 8:06
- « Quand reviens-tu ? », 2005, 40:47
- Coq’n’roll, 2003, 1:27
LES COLLABORATRICES
IPHIGÉNIE MARCOUX-FORTIER
Depuis le début du millénaire, Iphigénie cofonde la maison de production Les glaneuses (lesglaneuses.org) et, avec sa consœur Karine van Ameringen, concocte des documentaires. Tantôt courts (Chère Rosalía — 2008, Épilogue — 2015), tantôt moyens (« Quand reviens-tu ? » — 2005, Je serai là — 2010, Les indiens, l’aigle et le dindon — 2014), tantôt longs (Le pas de la porte — 2013), leurs films sont toujours ancrés dans le territoire, soulevant des questions identitaires, mettant de l’avant rencontres interculturelles, philosophies de vie (ou de mort) et, comme un mantra silencieux, l’écoute des détails. Au fil des années, Iphigénie collabore aussi à des oeuvres d’autres réalisateur(trice)s en portant différents chapeaux, parmi lesquels ceux de recherchiste, preneure de son et camérawoman (La fin de l’immigration de Marie Boti et Malcolm Guy, Mirages d’un Eldorado de Martin Frigon, Chants de la détermiNATION de Paul M. Rickard et Michelle Smith, Tenez votre parole de Martha Stiegman, En attendant le printemps de Marie-Geneviève Chabot, Hands On chapeauté par Élizabeth Miller, Eeyu Cheschaaydamowin chapeauté par José Gérin-Lajoie, Velvet Revolution de Nupur Basu, La langue est donc une histoire d’amour d’Andrés Livov). Au cours des dix ans d’expérience en tant que cinéaste-mentore avec le Wapikoni mobile, l’École de cinéma et communication mapuce del Aylla Rewe Budi et le projet de recherche-création Power of the lens, Iphigénie accompagne la création de plus d’une quarantaine de courts métrages en contexte autochtone (parmi lesquels Ince ka mogetun — 2018, Haŋŋá boade gáddáj — 2017, Lafken ñi az — 2016). À la lumière de ces expériences, Iphigénie conçoit le cinéma documentaire comme un processus politique et poétique, un outil-phare, outil-pont. Ses intérêts l’amènent parfois vers d’autres formes narratives, où l’interactivité se déploie lors de marches en territoire urbain (développement de BRIB) ou dans une installation audio-littéraire destinée aux jeunes publics (Cabanes — 2017). Elle se penche présentement sur la cocréation documentaire avec des femmes de diverses cultures en territoire rural, dans son Lanaudière natal et, dans un même élan, travaille sur deux nouvelles oeuvres (Novembre — en production, Ma grand-mère était une princesse indienne — en développement).

KARINE VAN AMERINGEN
Suite à une formation en arts médiatiques et à des études en communication, Karine van Ameringen plonge dans l’univers du cinéma documentaire afin d’y exercer le métier de cinéaste. En 2003, elle cofonde la maison de production documentaire Les glaneuses qui lui donnera la possibilité de porter aussi le chapeau de productrice. Depuis, elle signe la réalisation, l’image et le montage de plusieurs courts et longs métrages documentaires. En parallèle et pendant plusieurs années, Karine s’engage comme cinéaste-formatrice auprès des membres de différentes communautés autochtones du Québec à travers le projet Wapikoni Mobile. Continuellement en quête de renouvellement, elle collabore aussi avec d’autres cinéastes. Le film En attendant le printemps de Marie-Geneviève Chabot pour lequel elle assure la direction de la photographie remporte le prix du meilleur documentaire aux Jutra 2013. Récemment, son sinueux parcours de créatrice la mène à explorer d’autres formules narratives. Avec une équipe multidisciplinaire, elle crée le projet BRIB, expérience documentaire transmédia qui conjugue interactivité, territoire, patrimoine immatériel et cinéma. Qu’il soit participatif ou linéaire, son travail est imprégné des communautés d’ici et d’ailleurs et explore les thèmes de la rencontre, de l’intime, de l’exil et de la transformation culturelle.